Malgré l’absence de ”data” qui confirme ce fait sans aucun doute, on continue de l’alimenter.  Vieux de plus de 60 ans, ce mythe qui date de 1958 se base sur le calcul suivant : :

– une livre est 454 grammes
x
– un gramme de pur gras vaut entre 8.7 et 9.5 calories
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– un gramme de gras est en réalité composé de 87% de gras.

Donc, 450 x 9 x 0.87 = 3523 calories, plus ou moins.

Le problème, encore une fois, est que les variabilités sont énormes entre les gens et qu’il est pratiquement impossible d’arriver à un calcul précis de ses entrées et sorties énergétiques.

En voici 5, mais il y a en a beaucoup plus.

1) Certaines études parlent qu’un gramme de gras est en fait 72% et non 87% de pur gras. Ça change la donne.

2) Nous stockons en fait 2 types de gras dans nos cellules adipeuses.  Le gras blanc, qui est reconnu pour être moins métaboliquement actif, et le gras brun, qui semble beaucoup plus actif.  Nous en avons en des proportions différentes, à des endroits différents.

3) On sait qu’une personne qui suit une diète pour la énième fois a probablement un métabolisme de base plus bas que la personne qui s’y adonne pour la première fois, tous autres facteurs étant égaux.  La première personne part probablement 10 pas en arrière de la ligne de départ.  L’âge, le genre et une foule d’autres facteurs jouent aussi ici.  On sait par exemple que c’est un facteur qui explique que les réunions du ”show Biggest Loser” sont difficiles après quelques années, alors que la majorité des participants reprennent une portion significative du poids perdu.

4) On arrive pas à estimer les informations nutritionnelles convenablement, sur les emballages.         Comment compter comme du monde si la marge d’erreur est de 30 à 50%!?


5) Exercice : personne ne répond de la même façon.  Le principe de l’accommodation, qui est vrai pour tout en ce monde, s’applique particulièrement bien à l’exercice.  Le métabolisme humain va s’adapter aux demandes physiques qu’on lui impose en diminuant la quantité d’énergie dépensée pour le même effort avec le temps.  C’est une question de survie!  Et maintenant, cette magnifique adaptation nous mord le derrière, et nous force à toujours imposer de nouvelles demandes plus difficiles/complexes/exigeantes pour obtenir le même effet/résultat.  Cette réalité indésirable s’applique particulièrement dans les cours en groupe, quand la personne s’améliore souvent très rapidement et commence souvent déjà à plafonner après 6-8 semaines, typiquement.  Il semble important d’introduire de nouveaux/plus fréquents stimulis lorsqu’on veut utiliser l’exercice pour améliorer sa composition corporelle.

Quoi faire? Encore et toujours modifier ses comportements donnera les meilleurs résultats, qu’on parle :


– de changements alimentaires
– d’exercice
– de sommeil
– de stress
– de relations humaines et plusieurs autres


Soyez bons!