Il est estimé que 75 millions de gens aux États-Unis font de l’hypertension à divers degrés. Le nombre importe peu, mais nous savons tous que c’est un problème préoccupant, autant aux États-Unis, au Canada que partout dans le monde. Partout autour de nous, il y a des gens qui prennent des tonnes de médication pour la pression, souvent sans savoir quelle est leur utilité et que sont les effets secondaires de celle-ci. Cherchant à informer du mieux que je peux, tout en aidant le gens à prendre le contrôle de leur santé, j’ai fait une recherche là-dessus.
Hypertension : La Cause ou Effet Secondaire?
Tout d’abord, il est important de préciser qu’on parle ici d’hypertension primaire (ou essentielle) , qui est la condition qui affecte le plus de gens. Ça veut simplement dire quoi ne connaît pas vraiment la raison pourquoi la personne fait de l’hypertension. Faire de l’hypertension secondaire est associé à une cause connue comme un problème de reins.
Donc, qu’est-ce qui cause l’hypertension primaire? Il est admis dans l’opinion populaire qu’en dehors des prédispositions génétiques, trop de sel (sodium) dans la diète est le problème numéro 1. On sait que l’eau suit le sel partout, causant de la rétention de fluides dans les artères, augmentant la pression artérielle. Pour pallier à ce problème, des diurétiques sont souvent prescrits pour ”flusher” un excès de fluides, alors que des bêta-bloquants quant à eux bloquent l’action de la norepinephrine (qui devient de l’adrénaline), ralentissant les ardeurs du coeur, abaissant la pression.
Beaucoup challengent cette idée, dont plusieurs médecins beaucoup plus intelligents que moi. Et si le sel n’était pas le problème principal, ni l’exercice? Voici quelques pistes, qui peuvent très bien être liées. Le corps humain est un tout, et on ne peut jamais vraiment isoler un facteur pour régler un problème.
1. La relation sodium/potassium
Le potassium est important, très important même. Mais personne n’en parle, parce que son origine est pas mal plus floue que le sodium. Le sodium et le potassium travaillent ensemble pour contrôler la quantité de fluides dans le corps, de même que pour contrôler la contraction et relaxation des muscles. Dr. Berg avance que nous nous devons de garder un ratio potassium/sodium de 4 pour 1 (4700mg de potassium par jour/ 1000-1500mg de sodium (Canada).
L’idée n’est pas ici de restreindre le sel nécessairement, mais d’obtenir du sodium de qualité (sel de mer coloré) en quantités modérées, d’éviter les aliments transformés, et surtout d’augmenter notre potassium!
2. Réduire son apport en glucides
Pourquoi perdons-nous 3-7 livres en une seule journée en commençant une nouvelle diète? La plupart des diètes sont restrictives en glucides (boissons gazeuses, blé, légumineuses, sucreries, ect), ce qui résulte en une perte soudaine et massive de glycogène à l’intérieur des muscles (un peu dans le foie). Puisque l’eau suit le glycogène, de grandes quantités d’eau sont perdues initialement. À long terme, un apport raisonnable en glucides par jour et un peu d’exercice fait en sorte que les réserves de glycogène musculaire sont rarement pleines, résultant en moins de fluides dans le corps humain. Moins de fluides= pression abaissée.
En ce moment, c’est l’argument numéro 1 en faveur de la diète kétogénique. La production d’insuline étant considérée par plusieurs comme étant la cause et non un effet secondaire d’une haute pression artérielle, ça a favorisé la montée en flèche de modes de vie considérés comme plus extrêmes comme la diète kétogénique. L’hypertension et le diabète étant très liés, ça porte à réfléchir.
3. La grosse salade?
Beaucoup de ceux qui m’ont vu en consultation dans la dernière année se sont vu proposer une grosse (plus du type immense) salade par jour, au dîner ou au souper. De grandes quantités de salade et de légumes sont riches en potassium, adéquats en fibres (sans exagérer) et sont excellents pour nous amener jusqu’au souper, car le volume de nourriture est grand pour la densité énergétique de ce type de repas. J’ai aussi constaté que les baisses d’énergie de l’après-midi tendent à disparaître. Simple et efficace.
4. Prédispositions génétiques? Nous savons que notre environnement influence plus ce qui va nous arriver que notre prédisposition. Personnellement, je n’ai aucun intérêt à savoir que j’ai une prédisposition si je n’ai aucune intention de l’influencer pour le mieux. Il y a probablement des gens qui ont réellement besoin de médication pour l’hypertension (ce n’est pas mon champ d’expertise), mais on parle ici d’une minorité.
Le reste peut réellement s’en débarrasser.
Soyez bons!