Le cerveau humain est puissant. Il n’y a pas si longtemps, on avait vu plusieurs exemples de gens qui pouvaient contrôler/obtenir des résultats physiques en contrôlant leur esprit, mais on n’arrivait pas à le prouver scientifiquement. Quand on sait que l’industrie pharmaceutique a rapporté 1.2 trillions$ de dollars à travers le monde en 2018, beaucoup de gens ont intérêt à ce que le statut quo soit maintenu. Beaucoup, à travers le monde, veulent bien croire avoir besoin d’influence exogène (qui provient de l’extérieur de son corps) pour guérir d’une condition ou améliorer sa vie, mais cet article ”challenge” cette croyance. Ce n’est que le début.
1) Bruce Lipton, l’homme qui a changé la ”game”
Mr. Lipton, qui a révélé au monde ce qu’est l’épigénétique, a su démontrer que la membrane d’une cellule (qui est minuscule) est véritablement le chef d’orchestre du corps humain. Jusque là, on pensait qu’en supprimant le nucléus (dans lequel notre ADN est contenu) d’une cellule (processus appelé énucléation), cette cellule mourrait. On sait maintenant qu’une cellule peut non seulement survivre 2 mois ou plus après avoir perdu son nucléus, mais reste active et interagit avec son environnement. La membrane, qui est si petite qu’on l’a longtemps ignorée, est maintenant considérée comme le cerveau de la cellule.
Pourquoi est-ce important? Dr. Lipton, avec son livre intitulé ”Biology of Belief”, a su démontrer que nous ne sommes pas prisonniers de nos gènes. C’est notre environnement qui détermine si certains gènes sont activés ou pas. Cette découverte a de profondes implications, car elle nous lance en pleine face que les décisions que nous prenons (sociales, financières, ect..) et surtout, notre attitude face à la vie ont beaucoup plus d’influence sur nos résultats que ce que notre ADN nous a prédestiné. Scientifiquement parlant, le destin n’existe donc pas.
2) L’effet placebo/nocebo
Connu, l’effet placebo n’obtient pas le mérite qu’on lui doit. Dr. Lipton (la vidéo vaut la peine) avance qu’un minimum du tiers des guérisons d’interventions médicales proviennent de l’effet placebo. Que ce soit vrai ou (difficile à vérifier), bon nombre d’études ont prouvé de façon extraordinaire la puissance de l’esprit, au détriment d’interventions chirurgicales. La plus spectaculaire d’entre elles, au début des années 2000, a prouvé que parmi 180 patients qui présentaient de l’arthrose au niveau du genou;
– le tiers ont été ouverts, puis on a procédé à un débridement arthroscopique
– un autre tiers ont été ouverts, puis on a procédé à un lavage de la région affectée (genou)
– le dernier tiers ont été ouverts, on a feint d’effectuer une procédure, puis on les a refermés sans rien faire
La conclusion de cette étude? Exactement pareil pour les trois! Il n’y a aucune différence statistique significative de guérison parmi les trois groupes. Certaines personnes, à qui aucune intervention n’a été faite, ont maintenant un genou en pleine santé!
Cette étude, qui depuis a été répétée pour en assurer la validité, n’est qu’un petit exemple de la puissance de l’esprit.
Quant à lui, beaucoup moins connu, l’effet nocebo part dans l’autre direction. Il est la raison pourquoi il est controversé de parler des effets secondaires d’un médicament (drogue) en particulier, car beaucoup de données indiquent que les gens font l’expérience de plus d’effets secondaires indésirables s’ils sont mis au courant au préalable de ces effets. En parler ou ne pas en parler? C’est une question complexe.
3) Quoi retenir de tout ça?
L’être humain peut tirer profit de l’effet placebo d’abord en se plaçant au centre de ses décisions. Une méta-analyse (recueil d’études) très récente comprenant près de 230 000 personnes a récemment démontré qu’afficher de l’optimisme par rapport à sa santé a réduit les résultats d’incidents cardiovasculaires et les résultats de décès toutes causes confondues, alors qu’afficher une attitude négative a obtenu de moins bons résultats à ce chapitre.
Les traitements plus traditionnels ont leur place, mais pourquoi pas tout mettre en oeuvre pour influencer positivement le comportement de nos gènes, qui clairement sont influencés par notre environnement.
Soyez bons!